Five Questions with Josette McEachern

23 Apr 2019 1:37 PM | Stef Alexandru (Administrator)



version française ci-dessous.

Josette McEachern, Library manager | Field Law

1. Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

I have a Library Technician diploma from what is now MacEwan University. After my first year of library school I worked for the provincial museum library and the following summer I worked for the provincial Historic Sites Service. Those two summers were great work experience!  The work was so interesting and varied. After graduation I went where the jobs were and did two years in an elementary school library. The people were great and grades K-3 are endlessly entertaining and fun to serve!  But I did miss the special library work environment and I applied for a law firm, technician position and got it. I recall in my interview I said, “Even though I haven’t worked in a law library, as far as technical services go, I feel confident about the job description but to be honest, if someone asked me a reference question I really wouldn’t know how to answer it” and the Librarian said, “Don’t worry, you wouldn’t be asked to answer reference questions.”  Oh, how things change! Turns out, within the first month I worked there the 3 reference librarians all left to pursue other things and boy did I learn a LOT about legal reference in a short time!  Librarians are enormously helpful people and I received a ton of help from the Edmonton courthouse library staff, the late and great Jane Parkinson and her co-workers at another law firm, the U of A Weir Law Library librarians. Of course there was no Internet back then so I would spend hours on the phone with anyone who would talk to me, asking questions and figuring things out. I held down the fort for 8 months until a new Head Librarian was hired and it turned out to be a great learning experience!

2. How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

If you work in a law library you have to be connected to CALL – it’s the source of all intel!  The contacts you make at conferences and the conversations you have are a great opportunity to learn what people, more creative and clever than yourself, are doing. The conference sessions are always informative and I’m grateful for the many, convenient webinars throughout the year. And it’s CALL – so it’s specific to Canadian law & legal issues. I also want to encourage everyone to think about the many awards and grants CALL provides. On two occasions I was able to receive funding from the Eunice Beeson Memorial Travel Fund to attend conferences. Sometimes we think we won’t qualify or somehow aren’t worthy of applying for these things but CALL thinks you are worthy and wants you to apply – that’s why they offer these scholarships and awards. You can do it!

3. What are three things on your bucket list?

When I retire I really want to write a mystery novel. Not to be published although, that’s easy enough these days with all the self-publishing options. But just to go through the process to see if I can actually complete a novel. Starting one is super easy. Finishing one and being happy with it is something else altogether!  I’m not much of a world traveller but I HAVE to get to Iceland one of these days. I’m afraid of heights – I can’t even look at someone up high without getting sweaty hands!  But I dream of riding in a hot-air balloon. I literally have a recurring dream of being tossed around by the wind in a hot-air balloon and it’s not scary – it’s fun!  So I think I want to do it but … I don’t know… How long would it take to get to Iceland in a hot-air balloon?

4. What is one thing that’s surprised you about the legal information profession?

I know people will roll their eyes at this and say ‘Really??’ but publishers are surprisingly receptive to hearing what we think about their products and taking suggestions for improvement. They can’t and don’t always do what we ask and there are many reasons why that is, but sometimes they do implement suggestions we make. I remember learning early in my career, “ask and you shall receive”. It isn’t really that straight-forward but I do find that if you talk to your rep and explain an issue you’re having or talk to the vendor leaders who attend the CALL conference you can make progress. You don’t necessarily get everything you want in an immediate response but I find they do listen and do want to work with us on achievable goals.

5. What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

I think having some level of IT/computer skills is a great asset because you need to be able to converse with the IT folks in order to advance Library goals or solve Library IT issues. In law firms, having a business background or competitive intelligence research skills is and will become an increasingly valued asset.

Josette McEachernGestionnaire de bibliothèque | Field Law

1. Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.

Je détiens un diplôme en techniques de la documentation de l’établissement d’enseignement qui se nomme aujourd’hui l’Université MacEwan. Après ma première année d’études, j’ai travaillé pendant l’été à la bibliothèque du musée provincial. L’été suivant, j’ai décroché un emploi au Service des lieux historiques provinciaux. Ces deux expériences de travail ont été très enrichissantes, car les tâches étaient intéressantes et variées. Une fois mon diplôme en poche, je me suis orientée vers le secteur où il y avait du travail à l’époque et j’ai travaillé deux ans dans une bibliothèque d’école primaire. Les gens étaient formidables et les élèves de la maternelle à la 3e année étaient toujours divertissants et agréables à servir! Cependant, le milieu de travail dans une bibliothèque spécialisée me manquait. J’ai donc postulé pour un poste de technicienne en documentation dans un cabinet d’avocats et je l’ai décroché. Je me souviens d’avoir dit ceci en entrevue : « Même si je n’ai pas travaillé dans une bibliothèque de droit, j’ai confiance en mes capacités techniques pour satisfaire aux exigences de la description de tâches. Toutefois, pour être honnête, si on me posait une question de référence, je ne saurai trop quoi répondre. » La bibliothécaire m’avait répondu : « Ne vous inquiétez pas, on ne vous demandera pas de répondre à des questions de référence. »  Eh bien, comme les choses peuvent changer! Au cours de mon premier mois d’emploi, les trois bibliothécaires de référence ont quitté le cabinet afin d’entreprendre une nouvelle carrière. J’ai donc dû en apprendre ÉNORMÉMENT en peu de temps sur la référence juridique! Étant donné que les bibliothécaires sont des personnes très serviables, j’ai reçu beaucoup d’aide de la part du personnel de la bibliothèque du palais de justice d’Edmonton, de l’admirable et regrettée Jane Parkinson et de ses collègues dans un autre cabinet d’avocats ainsi que des bibliothécaires de la bibliothèque de droit J.A. Weir de l’Université de l’Alberta. Évidemment, comme l’Internet n’existait pas à l’époque, je passais des heures au téléphone avec quiconque voulait bien répondre à mes questions afin que je puisse parvenir à comprendre les choses. J’avais réussi à tenir le coup pendant huit mois avant qu’une nouvelle bibliothécaire en chef soit embauchée, et cette expérience d’apprentissage s’est avérée fort enrichissante!

2. En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (p. ex. bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

Si vous travaillez dans une bibliothèque de droit, vous devez faire partie de l’ACBD/CALL, car l’association est la source pour obtenir tous les renseignements! Les précieux contacts établis lors des congrès et les conversations engagées avec d’autres bibliothécaires permettent d’en apprendre beaucoup sur ce que font des gens plus créatifs et plus futés que nous. Les séances et les ateliers de congrès sont toujours enrichissants, et je remercie l’association pour la tenue de nombreux webinaires pratiques tout au long de l’année. De plus, comme tous ces événements sont organisés par l’association, l’information est spécifiquement liée au droit canadien et aux questions juridiques. Je voudrais aussi encourager tous les membres à profiter des bourses et des prix offerts par l’ACBD/CALL. J’ai pu bénéficier à deux reprises d’une bourse commémorative de voyage Eunice Beeson pour assister à des congrès. Parfois, on pense ne pas être admissible ou ne pas mériter de postuler pour ces bourses. Cependant, l’ACBD/CALL estime que vous le méritez et souhaite recevoir vos candidatures. C’est la raison pour laquelle l’association offre ces bourses et ces prix. Par conséquent, n’hésitez pas à présenter votre candidature!

3. Quelles sont trois choses que vous aimeriez réaliser avant de mourir?

À ma retraite, je veux vraiment écrire un roman policier. Je ne tiens pas à ce qu’il soit publié, même si c’est assez facile à faire de nos jours avec toutes les possibilités d’autoédition. Je veux simplement passer à travers tout le processus et voir si je peux réellement terminer l’écriture d’un roman. Il est super facile de commencer l’écriture, mais terminer et être satisfait du résultat est une tout autre affaire! Je ne suis pas une grande voyageuse, mais JE VEUX aller en Islande un jour. Je rêve aussi de m’envoler dans une montgolfière, même si je souffre de vertige — je suis incapable de regarder une personne haut perchée sans avoir les mains moites. D’ailleurs, je fais souvent le même rêve où j’ai le sentiment d’être ballottée de tous côtés par le vent dans une montgolfière et cela n’est pas terrifiant du tout, c’est même amusant! Donc, je pense que je veux le faire, mais j’hésite. Au fait, combien de temps faudrait-il pour se rendre en Islande en montgolfière?

4. Qu’est-ce qui vous a surpris dans le domaine de l’information juridique?

Je sais que les gens sourcilleront en lisant ces lignes, mais les éditeurs sont étonnamment réceptifs à savoir ce que nous pensons de leurs produits et à tenir compte de nos suggestions pour les améliorer. Évidemment, pour de nombreuses raisons, ils ne peuvent pas et ne font pas toujours ce que nous leur demandons, mais il arrive parfois qu’ils donnent suite à nos suggestions. Je me souviens d’avoir appris très tôt dans ma carrière le proverbe « Demandez et vous recevrez ». Même si cela n’est pas toujours si simple, j’ai constaté que lorsque je parle au représentant pour lui expliquer un problème auquel je fais face ou aux responsables des maisons d’édition présents au congrès de l’ACBD/CALL, je peux faire avancer les choses. Je n’obtiens pas nécessairement la réponse voulue, mais je trouve qu’ils écoutent et qu’ils souhaitent travailler avec nous sur des objectifs réalisables.

5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à percer dans l’industrie de l’information juridique?

Je pense qu’avoir un certain degré de compétences en technologies de l’information constitue un excellent atout, car vous devez être capable de discuter avec l’équipe des TI afin d’atteindre les objectifs fixés par la bibliothèque ou de résoudre des problèmes informatiques. Dans les cabinets d’avocats, avoir une formation dans le domaine des affaires ou des compétences en recherches de veille concurrentielle est un atout de plus en plus prisé.


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